jeudi 7 juillet 2011

Donville-les-Bains. Projet de transfert du groupe scolaire



Certificat d'absence d'amiante du bureau Véritas.
( cliquer pour lire)








Lettre ouverte signée par trois associations pour réclamer une enquête publique.








Donville Protection Environnement Patrimoine

Granville et Pays de Granville Environnement

La Veille Yquelonnaise

à

Monsieur le maire de Donville

Monsieur le préfet de la Manche

Monsieur le président du tribunal administratif de Caen

Lettre ouverte

Objet : Transfert du groupe scolaire de Donville-les-Bains

Demande d’enquête publique

Lors du conseil municipal de la commune de Donville-les-Bains en date du 29 juin 2009, le transfert du groupe scolaire, autrement dit le choix d’une construction nouvelle a été approuvé à l’unanimité moins 5 abstentions.

Les conseillers se sont prononcés sur la base d’une étude financière produite par la préfecture de la Manche, fin 2008.

Nos associations se sont procurées au début 2011 le document en question auprès du pôle de construction publique.

Le responsable du service a estimé à 6 396 000 € la réhabilitation des écoles Levaufre.

Ce montant est surprenant à plus d’un titre :

Comme le démontre le résultat du bureau Véritas, à la date du 3 décembre1996 les locaux du groupe scolaire ne contenaient pas d’amiante.
Or, l’étude de faisabilité chiffre le désamiantage à 53 000€.

(Un nouveau dossier émanant du bureau VERITAS et daté de 2006 signale sans les analyser des carrelages de sol et des « colles noires » qui ne présentent de risque qu’en cas de travaux de transformations ou de démolition .Ce document est consultable à la mairie.)

Chaque école ( maternelle et élémentaire) possède un accès de plein pied par escalier ou plan incliné, or des ascenseurs avec cage sont facturés 100 000 €.

Il y a mieux :

La somme de 3 900 000 € est avancée pour la réhabilitations de la cuisine, du réfectoire ( 2 593 000 €) et des écoles( 1 300 000€ ).

Pourquoi pas! mais pourquoi pas 5 000 000 €ou 10 000 000 € ? En l’absence de devis détaillé, chiffré poste par poste, nous considérons que cette étude est totalement fantaisiste.

Donville est une petite commune de 3400 habitants. Le groupe scolaire comprend actuellement 10 classes avec une possible fermeture d’une classe à la rentrée prochaine, ce qui ne manque pas d'inquiéter. Cette menace devrait faire réfléchir au niveau des prévisions budgétaires et des projections des effectifs scolaires, sur le moyen comme sur le long terme, n'importe quel élu responsable.
Au lieu de cela, l’étude de faisabilité servant de prétexte, la municipalité se lance dans l’investissement d’un nouveau site à l’écart du centre-ville regroupant bibliothèque, centre de loisirs et écoles, pour un montant variant entre 5 350 000 de 7 300 000 € selon les projets, selon les humeurs.
Sans subventions, la facture serait à peu près de 2000 euros par habitant. Soit pour un foyer de trois personnes: 6 000 €. Une véritable folie mégalomane.
Tout le monde sait qu'on peut rénover sérieusement l'école actuelle parfaitement entretenue jusqu’à présent, bien placée au cœur du bourg, avec une somme beaucoup plus modeste.
Quel est la véritable raison de ce projet démentiel? Est-ce une opération immobilière ?

Les malheurs des contribuables donvillais ne s’arrêtent pas là puisqu’ils devront régler aussi la facture des cabinets d’architecture : 54 000 € pour les trois projets non retenus en juin 2011 plus la même somme pour une nouvelle soumission de trois autres études, qui seront examinées fin septembre 2011.

En tenant compte de la légèreté de l’étude préfectorale, de la proximité du nouveau groupe scolaire avec les terrains pollués de l’ancien site Soferti et avec la station d’épuration des eux usées de la Communauté de Communes du Pays Granvillais, nous estimons qu’une enquête publique, outil de régulation de la démocratie, est absolument indispensable afin de permettre aux Donvilllais de donner leur avis.

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Bréhal: 17ème pavillon bleu pour la plage Saint-Martin



A Bréhal, la plage Saint Martin est nettoyée par moyen hippomobile.
A Donville et Granville, on ferait bien d'en prendre de la graine.
Voir les plages sud de Granville, notamment celle d'Hacqueville et la manière dont est gérée la surabondance des algues à Donville.



( cliquer pour lire l'article de Ouest-France du 07 juillet 2011)

Décomposition des algues: attention danger.


Il n'y a pas que la Bretagne!!

Article de Ouest-France, du 07 juillet 2011.
( cliquer pour lire)

samedi 2 juillet 2011

Communique de presse de Manche Nature sur la sécheresse


Déjà en 2010 la sècheresse printanière avait suscité des inquiétudes pour l’alimentation
de Granville mais cette année la situation est encore plus préoccupante :
ainsi on peut lire dans le compte-rendu de la réunion de l’observatoire sécheresse du30 mai « Granville ne sera pas en mesure de respecter la règlementation de la Loi sur l’eau pour les prélèvements sur le Thar, crainte d’une élévation forte de la température conduisant à une
eutrophisation du cours d’eau .»

D’autre part les pompages dans les nappes en bordure des côtes risquent de poser des problèmes et « un suivi des nappes situées en bord de mer sera organisé à partir d’un réseau d’une dizaine de forages représentatifs
localisés dans le secteur à risque d’invasion d’eau de mer. »

Il faut absolument que les responsables décident d’une politique de l’eau à long terme et prennent d’urgence qui s’imposent suite aux prévisions de l’impact du réchauffement climatique sur la météo de notre département.

Pour notre association il faut impérativement prendre les mesures que nous réclamons depuis longtemps :

1 que l’on restaure le bocage sinistré, notre précieux bocage avec ses fossés ses haies et ses talus qui permettent de lutter avec une grande efficacité contre la sècheresse.

2 que l’on durcisse le Loi sur l’Eau et que l’on interdise tout remblaiement des zones humides.

2 que l’on cesse d’agrandir les élevages dans une région où l’on n’achète
plus une terre pour la cultiver mais pour pouvoir y épandre du lisier!

3 Que l’on n’exploite plus sans contrôle les nappes côtières

4 Que l’on arrête de construire toujours plus de résidences secondaires qui exigent une alimentation en eau au moment où elle pose de sérieux problèmes.

5 que l'on cesse d'artificialiser les sols.
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vendredi 1 juillet 2011

La belle plage de Donville les Bains. Courrier des lecteurs.


Je suis Donvillais par intermittence mais natif de cette belle région et ce WE , j'ai eu la désagréable surprise de voir cet amas d'algues sur la plage de Donville .
Comme beaucoup de Donvillais, j'aime me rendre à Granville par la plage (d'autant plus que le chemin des douaniers est interdit au niveau du cimetière).
Actuellement : ce n'est plus possible avec cet amas en décomposition ( odeur pestilentielle) et une hauteur pouvant atteindre un mètre.

Est-ce du au mouvement de la mer ou est ce un stockage suite à un nettoyage de la plage devant la digue?

j'espère que notre municipalité , très ouverte au tourisme et à la balnéo saura trouver les moyens pour remédier à ce problème avec la même vivacité que pour le toilettage des arbres.

AV

Commentaire de DPEP ( Donville Protection Environnement Patrimoine)
Cet estivant originaire de Donville a de bonnes raisons d'être mécontent de la présence accumulée de ces algues vertes lesquelles dégagent une odeur pestilentielle par décomposition en tas, offrant une image quelque peu repoussante de notre belle plage de Donville! A dénoncer encore une fois pour trouver une solution.au problème de la présence de ces algues toxiques par stagnation, dégageant du SH2 et exigeant leur évacuation pour destruction, à défaut de ne pouvoir agir sur leur raison d'être!!
MP

Donville. Pollution du site Soferti. Les associations interpellent la DRIRE et les élus.


Donville- les-Bains le 14 juin 2011

Lettre adressée par les associations d’environnement du pays Granvillais :

D.P.E.P.(Donville protection de l’environnement et du patrimoine)

93 route de Coutances 50350 Donville- les-Bains

Granville Environnement

Association des riverains de la gare de Granville

Association la Veillée Yquelonnaise.

Monsieur le Directeur de la D.R.I.R.E. et Messieurs les maires de Donville et Granville

Le site Soferti et sa pollution résiduelle ,après confinement sur place des sols superficiels, demeurent une préoccupation importante pour tous, Responsables locaux ,associations ,et population du secteur.

Historiquement, nos associations ont noté la publication de 2006 relatant les mesures conservatrices tendant à isoler le lit du Boscq des zones du site pollué qu’il traverse ,ce qui est un exercice aléatoire pour les spécialistes dont les géologues.

En 2007(6/02/2007), est parue l’étude du cabinet BURGEAP (analyse des risques résiduels) qui prend en compte les résultats après confinement sur place des sols superficiels du site et l’ensemble des terrains restants. Ce travail particulièrement remarquable a été fort peu diffusé.

De nombreux projets ont été évoqués ensuite pour la dépollution et la reconversion de ce site analogue à celui de Toulouse . Pour le moment ,aucun n’est parvenu au stade de mise en oeuvre .

Le démantèlement des locaux existants avec désamiantage a été annoncé en public le 15/10/2008 ainsi que les possibilités de dépollution du site , de même qu’une étude globale était entreprise accompagnée d’un projet d’appel d’offres relatives à un examen de <> du site sous l’égide des Etablissements fonciers de Normandie et des mairies concernées.

Ce projet mis en œuvre depuis son initiation officielle (Appel d’offres publié ) en 2009 suit encore son cours actuellement en 2011 Il a fait l’objet de nombreuses questions de la part des associations sans autre réponse que le calendrier des actions en cours ,sans aucune indication de fond capable d’évoquer les méthodes utilisées ou les résultats attendus comme cela était demandé.

En aucun cas , l’étude Burgéap, très complète n’a été mentionnée à titre de référence pour les projets en cours ce qui parait surprenant pour un document de base commandé par la préfecture et diffusé sous son contrôle à titre onéreux.

IL RESTE, APRES LA REPONSE DU MAIRE DE DON VILLE LA PLUS RECENTE, UNE LISTE DE QUESTIONS ESSENTIELLES DE NATURE A PESER SUR LES RESULTATS ATTENDUS ET QUI DEMEURENT N2CESSAIRES A L’INFORMATION

DU PUBLIC ET A LA POURSUITE DU PROJET.

Ces questions pour lesquelles nos associations souhaitent une réponse enfin précise sont regroupées dans la page suivante.

Nos associations souhaitent vivement des réponses à ce courrier et tiendront leurs adhérents ainsi que le public au courant des résultats obtenus..

Recevez ,Messieurs avec nos remerciements anticipés pour votre bienveillante attentionl’assurance de nos sentiments très respectueux, :

QUESTIONS POSEES PAR LES ASSOCIATIONS D’ENVIRONNEMENT SUR L’EVOLUTION ET LE DEVENIR DU SITE DE SOFERTI

QUESTION 1

Les conclusions du rapport BURGEAP (2007) apparaissent comme claires et fort complètes sur les possibilités du site après confinement des terres polluées retirées en surface.

Pourquoi ce rapport n’a il pas été cité en référence pour entreprendre les travaux en cours depuis 2009 sur le même sujet ?.

QUESTION 2

Quel est le but assigné aux nouvelles études demandées après l’appel d’offres de 2009. ?

2A/ Vérifier les données de Burgeap et revoir les conclusions de ce rapport et leur interprétation

2B/ Proposer une méthode de dépollution innovante non encore envisagée et moins contraignante par rapport à la réglementation actuelle.

2C/ En cas d’utilisation du site pour un projet immobilier ; permettre l’application des nouvelles règles relatives aux actes de vente et de locations qui doivent désormais indiquer toutes les conditions et informations sur les traitements de sols des lieux ayant hébergé des productions industrielles . (Article L .514-20du code de l’environnement )

QUESTION 3

Les montants des coûts des nouvelles études en cours ou projetées, sont elles toujours imputables aux propriétaire actuel du site ou bien supportées par les communes concernées ?