mardi 2 décembre 2014

Projet immobilier de la Clémentière - Vous avez jusqu'au 12 décembre pour dire non à Nexity, Pozzo et cie

L’enquête publique sur le très mal nommé écoquartier de la Clémentière se terminera le 12 décembre. Pour ceux qui ne sont pas d’accord avec la disparition des terres agricoles et l’étalement urbain, synonymes de catastrophes pour les générations futures, il est encore temps de dire non. Certes, il est souvent difficile d’inverser le cours de choses lors d’une enquête publique - les arguments sonnants et trébuchants ont souvent le dernier mot – cependant le commissaire enquêteur peut tenir compte d’un rapport de force et conclure par un avis défavorable.
Il n’est pas obligatoire pour s’exprimer d’avoir le commissaire en face de soi, un cahier est mis à la disposition du public au RdC de la mairie de Granville pendant les heures d’ouverture de ce service. 2 ou 3 lignes ou même une simple phrase peuvent suffire pour donner un avis.
Il n’est pas obligatoire non plus d’habiter Granville. Les organisations syndicales agricoles ou autres, les associations, les partis politiques, les simples citoyens du pays granvillais ont le droit de se sentir concernés.
Les affairistes Nexity, Pozzo et cie, heureux bénéficiaires d’un contrat signé il y a quelque temps avec la mairie, peuvent être contrés et contraints de ramasser leurs billes parce que ce projet immobilier de luxe n’a rien à voir avec l’intérêt général.

Bien sûr, il y a d’autres préoccupations importantes en ce moment dans le pays, notamment le risque non négligeable de voir l’hôpital public de Granville fermer ses portes.
Pourquoi ne pas saisir l’occasion d’affirmer que l’argent public serait bien mieux utilisé à sauver l’hôpital,,,,, même si ce ne sont pas les mêmes caisses? Il faut le savoir mais l’aménagement d’une ZAC est financée par les contribuables et ça coûte cher.
Alors tous à vos plumes et merci de faire circuler l’info afin de ne pas permettre la destruction irréversible de la belle campagne granvillaise.


lundi 24 novembre 2014

Granville - L'enquête publique sur le projet immobilier de la Clémentière a débuté. Ci-dessous les modalités pour rencontrer le commissaire enquêteur + une contribution à l'enquête.

Un grand projet inutile


Horaires pour rencontrer le commissaire enquêteur:
Jean-Marc Santier
6 et 7 rue du Nord
50400 Granville

Contribution à l’enquête publique de la ZAC «  la Clémentière »
 Un grand projet immobilier inutile.

L’étalement urbain, grand consommateur de bonnes terres agricoles, est un véritable fléau écologique et même économique qui menace les générations futures.
60 000 hectares disparaissent chaque année en France pour créer de nouvelles zones d’habitation et les activités commerciales qui vont avec : les conséquences négatives sur l’environnement sont importantes en raison de l’augmentation du nombre de voitures, de kilomètres parcourus ou de routes imperméabilisées, etc etc.
Les conséquences économiques sur le budget des ménages ne sont pas indolores puisque la ville de Granville devra régler les aménagements.
Il est vraiment temps d’arrêter l’hémorragie. Toutes les organisations syndicales agricoles sans exceptions multiplient les appels en direction des collectivités en leur demandant d’arrêter les frais. Elles ne sont pas vraiment entendues dans le pays granvilais puisque ce sont 118 hectares de foncier qui sont prévus actuellement pour aménager les différents lotissements pavillonnaires, sans qu’on puisse mesurer si le marché peut absorber toute cette offre.
Anctoville: 3,25 ha -  Donville: 12,95 ha, – Granville : 35,52 ha -  Jullouville: 22,41 ha - Saint Aubin des Préaux :  3,68 ha  -  Saint-Pair: 21,68 ha -  Saint- Planchers : 10,49 ha -  Yquelon : 8,23 ha ;
 Il faut avoir en tête aussi que la nouvelle ZAC commerciale du Taillais sur Yquelon de 9 hectares n’a toujours pas trouvé un seul client pour s’installer à 5 kms du centre de Granville.
Alors, stop au gâchis ! On ne résoudra pas la crise du logement en France en multipliant les lotissements dans des secteurs où le travail manque cruellement. Le nouveau quartier de la Clémentière, dit abusivement écologique,  est donc complètement inutile. A noter que des paysans seront expropriés pour permettre à des sociétés immobilières d’avoir des marchés alors qu’il n’y a pas de besoins à satisfaire en matière de logements haut de gamme à Granville. A contrario, des logements sociaux en centre ville ou à la périphérie proche auraient  une utilité publique incontestable

Autre argument : la campagne derrière le château Bonheur est magnifique. Ce serait bien qu’on la laisse en état.


vendredi 8 août 2014

Invasions d'algues à Donville les Bains. Un citoyen écrit à madame le Préfet de la Manche.

Lettre ouverte destinée à madame le préfet de la Manche
Objet : Décomposition des algues à Donville-les-Bains et parfums Dior

Copies à monsieur le maire de Donville, à monsieur le Président de la communauté de communes “ Terre et Mer”, à madame le Maire de Granville.

Madame le Préfet,

J’attire votre attention sur l’invasion massive d’algues de toutes sortes qui a lieu assez souvent sur la plage de Donville.
La photo ci-jointe démontre que l’amas considérable qui s’est échoué début juillet est constitué d’algues de toutes natures, probablement un mélange de sargasses et d’algues vertes. La provenance de ces algues est difficile à cerner mais elles arrivent toujours par un coup de vent ou une tempête de nord est.
Ce que le maire de Donville appelle des laisses de mer
Mon propos a pour but de mettre en cause la manière dont la municipalité de Donville gère ce problème grave. En effet des engins nettoyeurs font plage propre afin d’accueillir comme il se doit les touristes, mais les algues ne sont pas évacuées par la suite dans une aire de stockage pour être traitées, mais tout simplement déposées à l’autre bout de la plage, sous la falaise entre Granville et Donville. Résultat, cette partie de plage très agréable en temps normal est devenue infréquentable. De plus, des odeurs pestilentielles de décomposition indisposent au plus haut point ceux qui habitent le secteur et même au-delà, impossible par exemple d’ouvrir les fenêtres. On peut même parler de danger pour la santé publique puisque ces algues en décomposition dégagent certainement du sulfure d’hydrogène.

Dans ce cas précis, on peut supposer qu’il y a moyen de mieux faire sans incommoder fortement des habitants de Donville et même de Granville. Par vent portant, les odeurs nauséabondes sont même perceptibles à l’intérieur du jardin Dior qui offre normalement à ses visiteurs un parcours olfactif constitué de dix points permettant de découvrir les parfums mythiques de la maison, dont le célèbre “Dior j’adore”
Vous imaginez, monsieur le préfet, ce que cela peut avoir comme effets négatifs.

Merci Monsieur le Préfet d’user de votre autorité pour que la législation sur le ramassage des algues vertes et autres soit appliquée à Donville, comme partout sur le territoire. C’est aussi une question de bon sens, de santé publique et de respect.

Jean-Marc Santier, le 02 août 2014

Un partie de plage bien nettoyée. L'autre récupère tout. ( Selon que vous soyez puissants ou misérables!)

Le même phénomène s'était déjà produit en 2011. Une plage bien propre d'un côté. De l'autre: jugez par vous même .
Article de Ouest France du 7 août 2014

  

dimanche 13 avril 2014

"L'union fertile" : Appel pour la préservation des terres nourricières

ACTEURS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE ET DU MONDE POLITIQUE SE RASSEMBLENT POUR SAUVEGARDER LES TERRES AGRICOLES EN FRANCE

Dans le cadre de la loi d'avenir agricole, l'association Filière Paysanne lance un appel d'ampleur nationale pour la préservation des terres fertiles menacées par l'étalement urbain.

Cet appel est soutenu par de nombreuses organisations citoyennes, scientifiques, agricoles et rurales, et par de multiples personnalités médiatiques et scientifiques (Yann ARTHUS-BERTRAND, Jean-Pierre BERLAN, Philippe DESBROSSES, Marc DUFUMIER, Nicolas HULOT, Béatrice et Jean-Paul JAUD, Marie-Monique ROBIN, Christian VELOT...). Il reçoit également un large soutien du monde politique : Eurodéputés (Jean-Luc BENAHMIAS - Modem, Corinne LEPAGE - Cap21, Michèle RIVASI – EELV) ; parlementaires nationaux (Brigitte ALLAIN - EELV), Thierry BENOIT - UDI, Joël GIRAUD - RRDP, Jean-Pierre MAGGI - PS, Bernard REYNES – UMP) ; responsables de partis nationaux (Emmanuelle COSSE - EELV, Christophe MADROLLE - Modem, Corinne MOREL-DARLEUX - Parti de Gauche), ainsi que de multiples élus locaux de différentes tendances.

Cet appel vise une prise de conscience collective et un changement de pratique indispensable dans l'aménagement du territoire, en lien avec les élus locaux qui ont un rôle important dans ce domaine. Les signataires se rassemblent autour de propositions concrètes. Ils invitent le Premier Ministre et le Ministre de l'Agriculture, devenu porte-parole du Gouvernement, à prendre les mesures nécessaires et appellent l'ensemble du pays à soutenir le nouveau Gouvernement dans ce sens
.

 SIGNER L'APPEL :

 ORGANISATIONS CITOYENNES, SCIENTIFIQUES ET PROFESSIONNELLES QUI SOUTIENNENT L’APPEL :
(par ordre chronologique)

FILIERE PAYSANNE, AFES (Association Française d'Étude des Sols), FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique), BIO CONSOM'ACTEURS PACA, TERRE DE LIENS, ÉCOFORUM, AQUI SIEN BEN, RELOCALISONS !, FNE 06 (France Nature Environnement), AGIR POUR LA CRAU, ARLES CAMARGUE ENVIRONNEMENT ET NATURE, MODEF (Confédération syndicale agricole des exploitants familiaux), MALTAE, InPACT (Initiatives Pour une Agriculture Citoyenne et Territoriale), FONDATION NICOLAS HULOT POUR LA NATURE ET L'HOMME, GÉNÉRATIONS FUTURES, SOLAGRO, RES (Réseau Environnement Santé), MRJC (Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne), FNE PACA (France Nature Environnement), CDTF 83 (Collectif de Défense des Terres Fertiles), FNE 84 (France Nature Environnement), LES SORGUES VERTES, COLIBRIS (Coopérer pour changer), LIEN EN PAYS D'OC, AGRIBIO 13, L’AGE DE FAIRE (Des outils pour réinventer le monde), LE PLAN ESSE (Ensemble pour une économie juste), EAU BIEN COMMUN PACA.

DES CHIFFRES ALARMANTS :

L'urbanisation diffuse fait disparaître, en moyenne, 78 000 ha de surfaces agricoles par an en France. Ce phénomène est d'autant plus préoccupant qu'il n'a fait qu'accélérer au cours des dernières décennies. Il équivaut, aujourd'hui, à la surface moyenne d'un département entier tous les 7 ans, à un stade de football toutes les 5 minutes ou à un jardin de 25 m² chaque seconde. Aussi est-il est urgent de stopper le gaspillage de cette ressource vitale pour l’ensemble de la population.
PRINCIPALES CONSÉQUENCES DU BÉTONNAGE DES TERRES AGRICOLES :

Le bétonnage et le bitumage des terres agricoles en France ont de graves conséquences, à la fois sur le plan économique, social et environnemental:

 Affaiblissement de l’agriculture et du secteur agro-alimentaire (premier employeur national).

  Imperméabilisation des sols, qui multiplie et aggrave les phénomènes d'inondations.

  Limitation du filtrage naturel des eaux et du renouvellement de nos nappes phréatiques.

  Perte de capacité des sols à stocker du carbone sous forme de matière organique.

  Contribution au réchauffement climatique par réverbération du rayonnement solaire.

 Augmentation du transport des marchandises et de la dépendance alimentaire des territoires.

  Détérioration du cadre de vie, des paysages, de la biodiversité et de l’alimentation.

PROPOSITIONS CONCRÈTES ET DÉMARCHES EN COURS :
Pour arrêter ce bétonnage catastrophique, les signataires de l'appel invitent le nouveau Premier Ministre et le Ministre de l'Agriculture à renforcer le rôle essentiel des Commissions Départementales de Préservation des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers (CDPENAF). Ces commissions ne disposent actuellement que d'un avis consultatif. Pour agir efficacement, elles doivent obtenir un avis décisionnel sur tout projet d'urbanisme ou d'aménagement qui aurait pour conséquence de réduire un espace à usage ou à vocation agricole. Cela est nécessaire, qu'il y ait un document d'urbanisme ou non sur le territoire concerné. Cette mesure est déjà appliquée dans les DOM (Département d’Outre-Mer) depuis 2012 et fonctionne de façon satisfaisante. Les résultats sont reconnus par les services d'État, les élus locaux et la société civile. Il faut maintenant l'étendre à la métropole dans le cadre de la loi d'avenir agricole en cours d'écriture.
 Pour cela, un amendement a été proposé par 47 députés de différents groupes, lors de la première lecture du texte devant l'Assemblée Nationale, en Janvier dernier. Cet amendement n'a cependant pu être adopté faute d'un avis favorable du Gouvernement de l'époque. Le texte est maintenant dans les mains du Sénat (séance publique du 8 Avril). Des amendements convergents ont donc été à nouveau déposés. Il s'agit notamment de l'amendement n°4 du Sénateur UMP Alain MILON, co-signé par différent(e)s élu(e)s, dont la Sénatrice Sophie PRIMAS, très engagée dans ce domaine, qui a également déposé l'amendement n°24 dans ce sens. Joël LABBÉ, porte également une proposition d'amendement similaire (n°131) avec le groupe des Écologistes, dans le prolongement de son positionnement en commission des affaires économiques. Les organisations signataires du présent communiqué invitent donc l'ensemble des groupes politiques du Sénat à adopter cette mesure essentielle, et le nouveau Gouvernement à apporter un avis favorable.

Une délégation a été reçue, le 31 mars 2014, par le cabinet du Ministre de l'Agriculture. Celle-ci était composée de l'association Terre de Liens (représentante du réseau national InPACT), de la Fédération Nationale d'Agriculture Biologique, du syndicat des Jeunes Agriculteurs et de l'association Filière Paysanne.  Le ministère a prévu des mesures intéressantes dans son projet de loi d'avenir agricole (meilleure protection des zones en appellation d'origine contrôlée). Ces mesures restent cependant de portée limitée du fait de la résistance des élus locaux. L'expérience positive des DOM montre pourtant que la mesure qui est ici proposée, permet aux communes de mieux préserver leur agriculture locale et de favoriser l'aménagement durable de leur territoire, sans pour autant bloquer leur juste développement.

L'adoption de cette mesure en métropole n'est donc objectivement pas à redouter par les maires, et s'avère indispensable pour :

Pour cela, un amendement a été proposé par 47 députés de différents groupes, lors de la première lecture du texte devant l'Assemblée Nationale, en Janvier dernier. Cet amendement n'a cependant pu être adopté faute d'un avis favorable du Gouvernement de l'époque. Le texte est maintenant dans les mains du Sénat (séance publique du 8 Avril). Des amendements convergents ont donc été à nouveau déposés. Il s'agit notamment de l'amendement n°4 du Sénateur UMP Alain MILON, co-signé par différent(e)s élu(e)s, dont la Sénatrice Sophie PRIMAS, très engagée dans ce domaine, qui a également déposé l'amendement n°24 dans ce sens. Joël LABBÉ, porte également une proposition d'amendement similaire (n°131) avec le groupe des Écologistes, dans le prolongement de son positionnement en commission des affaires économiques. Les organisations signataires du présent communiqué invitent donc l'ensemble des groupes politiques du Sénat à adopter cette mesure essentielle, et le nouveau Gouvernement à apporter un avis favorable.

Une délégation a été reçue, le 31 mars 2014, par le cabinet du Ministre de l'Agriculture. Celle-ci était composée de l'association Terre de Liens (représentante du réseau national InPACT), de la Fédération Nationale d'Agriculture Biologique, du syndicat des Jeunes Agriculteurs et de l'association Filière Paysanne.  Le ministère a prévu des mesures intéressantes dans son projet de loi d'avenir agricole (meilleure protection des zones en appellation d'origine contrôlée). Ces mesures restent cependant de portée limitée du fait de la résistance des élus locaux. L'expérience positive des DOM montre pourtant que la mesure qui est ici proposée, permet aux communes de mieux préserver leur agriculture locale et de favoriser l'aménagement durable de leur territoire, sans pour autant bloquer leur juste développement.

L'adoption de cette mesure en métropole n'est donc objectivement pas à redouter par les maires, et s'avère indispensable pour :

  • Atteindre les objectifs fixés par le Gouvernement, et soutenus par le Président de la République, lors des Conférences Environnementales de septembre 2012 et septembre 2013.
  • Suivre les recommandations de la Cour des Comptes, remises au Gouvernement en août 2013 (référé n° 66580).
  • Répondre aux demandes de l'Association des Régions de France qui a remis, en mars dernier, un courrier dans ce sens au précédent Gouvernement.
  • Tenir compte de l'attente collective d'un nombre croissant de citoyens, d'organisations diversifiées et d'élus.

EXPERTS ET PERSONNALITÉS QUI SOUTIENNENT L’APPEL :
(par ordre chronologique)

  • Bernard ASTRUC, président de l'association BIO CONSOM'ACTEURS PACA, coordinateur national de la campagne « Consommateurs pas cobayes ! », administrateur du COLLECTIF DE DEFENSE DES TERRES FERTILES du Var.
  • Alain GAIGNEROT, directeur national du MODEF (Confédération syndicale agricole des exploitants familiaux).
  • Marc DUFUMIER, agronome, enseignant-chercheur à la chaire d'AGROPARISTECH, auteur de nombreux ouvrages sur l'alimentation mondiale.
  • Yann ARTHUS-BERTRAND, photographe, reporter, documentariste et écologiste engagé.
  • Dominique ARROUAYS, INRA, président de l’AFES (Association Française pour l'Étude du Sol), expert du groupe inter-gouvernemental pour les sols de la FAO.
  • Philippe POINTEREAU, directeur du pôle agriculture de SOLAGRO.
  • François VEILLERETTE, porte-parole de GÉNÉRATIONS FUTURES.
  • André CICOLELLA, chimiste, toxicologue et chercheur français, spécialiste de l’évaluation des risques sanitaires et environnementaux, président du  RES (Réseau Environnement Santé).
  • Nicolas HULOT, président de la FONDATION NICOLAS HULOT POUR LA NATURE ET L'HOMME.
  • Philippe DESBROSSES, agriculteur biologique, docteur en sciences de l’environnement et écrivain.
  • Béatrice et Jean-Paul JAUD, réalisateurs, producteurs et éditeurs des films « Nos enfants nous accuseront », « Severn » et « Tous cobayes ? ».
  • Dominique JOUHANNEAU, naturopathe, nutrithérapeute, phyto-Aromatologue, auteur de nombreux ouvrages dont «La médecine des plantes aromatiques, phyto-aromathérapie et huiles essentielles de l’océan Indie ».
  • Henri JOYEUX, professeur de cancérologie et chirurgien des hôpitaux.
  • Denis LAIRON, docteur en biologie, directeur émérite de recherche au CNRS.
  • Jean-Loup MOUYSSET, oncologue médical, fondateur-directeur du « CENTRE RESSOURCE » à Aix-en-Provence.
  • Yann OLIVAUX, biophysicien, spécialiste de l'eau, fondateur du Cri-Eau.
  • Didier PERREOL, pdg fondateur du Groupe EKIBIO, président fondateur de la FONDATION NATURE VIVANTE.
  • Christian VELOT, docteur en biologie, chercheur, maître de conférences en génétique moléculaire.
  • Clément WITTMANN, agronome, militant politique pour l'objection de croissance.
  • Philippe DERUDDER, consultant, conférencier, auteur de nombreux ouvrages sur l'économie alternative.
  • François MAUGIS, président d’ÉNERGIE ENVIRONNEMENT.
  • Jean MONTAGARD, grand chef de cuisine biologique et végétarienne, formateur, auteur.
  • Jean-Pierre BERLAN, agronome, économiste, ancien directeur de recherches à l’INRA.
  • François THIERY, éleveur bio, vice-président de l’Agence bio, ancien président de la FNAB 2001-2005.
  • Marie-Monique ROBIN, journaliste d'investigation, réalisatrice, et écrivaine.
  • Lylian LE GOFF, médecin environnementaliste, écrivain.
  • Alain DUEZ, directeur et fondateur de L'AGE DE FAIRE et du PLAN ESSE.



FORMATIONS POLITIQUES QUI SOUTIENNENT L’APPEL :

(par ordre chronologique)


  • Groupe EELV - Parti Occitan (Paca).
  • Parti de Gauche (National).
  • Europe Écologie - Les Verts (National).
  • Collectif citoyen « Changer la Donne » (Marseille).
  • Cap21 (National).

ÉLUS ET PERSONNALITÉS POLITIQUES QUI SOUTIENNENT L’APPEL :
(par ordre chronologique)

  • Brigitte ALLAIN, députée de Dordogne, membre de la commission des affaires économiques, EELV.
  • François-Michel LAMBERT, députée des BDR, président de l'Institut de l'économie circulaire, EELV.
  • André BARBAROUX, ancien conseiller du ministre de l'Agriculture Henri NALLET, PS, ancien directeur général du CNASEA et de la Fédération Nationale des SAFER.
  • Patrick MAGRO, vice-président de Marseille Provence Métropole (MPM), délégué à l'aménagement de l'espace et à l'agriculture péri-urbaine, PCF/ Front de Gauche.
  • Christophe MADROLLE, secrétaire national du MoDem et vice-président de Marseille Provence Métropole, délégué en charge de la gestion des fonds européens, MoDem.
  • Xavier COMPAIN, chargé de l'agriculture, la pêche et la forêt au conseil national du PCF/ FdG, coordinateur agriculture du Parti de la Gauche Européenne.
  • Guy BENARROCHE, secrétaire régional d'EELV PACA.
  • Michèle RIVASI, eurodéputée, membre des Commissions parlementaire industrie, recherche, énergie et environnement, santé publique et sécurité alimentaire, EELV.
  • Corinne MOREL-DARLEUX, secrétaire nationale à l'écosocialisme du Parti de Gauche et conseillère régionale de Rhône Alpes, FdG.
  • Laurence PACHE, conseillère régionale du Limousin, Parti de Gauche.
  • Les 19 Élus Régionaux PACA appartenant au groupe Europe Ecologie - Les Verts - Parti Occitan.
  • Laurent LEVARD, membre du Bureau National du Parti de Gauche, responsable de l'agriculture, co-animateur du Front de Gauche de l'agriculture.
  • Alexis DAVID, conseiller municipal à Viry-Châtillon (Essonne), Parti de Gauche.
  • Annabelle JAEGER, conseillère régionale déléguée à la biodiversité, présidente de l'Agence Régionale pour l'Environnement, membre du Comité des Régions Européen, EELV.
  • Gérard LERAS, conseiller spécial délégué à la politique foncière de la Région Rhône-Alpes, EELV.
  • Emmanuelle COSSE, secrétaire nationale d'Europe Écologie les Verts, EELV.
  • Julien BAYOU, porte-parole national d'Europe Écologie les Verts, EELV.
  • Thierry BENOIT, député d'Ille-et-Vilaine, membre de la Commission des affaires économiques, Groupe UDI.
  • Jean-Luc BENAHMIAS, eurodéputé, membre de la Commission de l'emploi et des affaires sociales, vice-président du MoDem.
  • Joël LABBÉ, sénateur du Morbihan, vice-président de la Commission des affaires économiques du Sénat, EELV.
  • Christophe CAVARD, député du Gard, membre de la commission des lois,  EELV.
  • Pape DIOUF, tête de liste dans le 13/14, pour les Municipales 2014 à Marseille, Changer la Donne.
  • Kaouther BEN MOHAMED, tête de liste dans de le 2/3 pour les Municipales 2014 à Marseille, Changer la donne.
  • Corinne LEPAGE, ancienne ministre de l'Environnement, eurodéputée, membre de la commission Environnement, Santé publique, présidente de CAP21.
  • Joël GIRAUD, député des Hautes Alpes, secrétaire de la commission des Affaires Économiques, RRDP.
  • Jean-Pierre MAGGI, député des BDR, maire de la commune de VELAUX où a été créé le 3ème PAEN de France (Périmètre de protection d’un espace agricole et naturel périurbain), PS.
  • Paul MOLAC, député du Morbihan, membre de la commission de la Défense Nationale et des Forces Armées, EELV.
  • Bernard REYNES, député des BDR,  membre de la commission des Affaires Économiques, UMP.

lundi 17 mars 2014

Préoccupations de l'association "Vie et Mémoires du Vieux Granville" à l'approche des élections municipales

Patrimoine
Le Cours Jonville et les autres
Avec le conseil d’administration nous avons dressé un état de nos préoccupations concernant le patrimoine de la ville. Il sera remis à tous les candidats qui mènent une liste aux futures élections municipales, à l’exception de celle du maire sortant car, après l’expérience de six ans de mandat, nous pensons savoir ce  qu’il  nous répondra.


 Ce que nous attendons d’une prochaine municipalité
 - Label Ville d’Art et d’Histoire
1/ Nous attendons qu’elle poursuive cette démarche en lui donnant du corps et avec la volonté d’aboutir.
2/ Dans ce sens il est impératif que toute action en matière d’urbanisme, de construction, d’équipement et même de maintenance, soit soumise à un critère de cohérence avec les exigences de la démarche en vue de l’obtention du dit label.

 - Cours Jonville
1/Nous demandons un état des lieux juridique et financier sur les innombrables conventions et permis de construire attribués au promoteur Pronier. Au final combien cela coutera-t-il aux granvillais ?
2/ Nous attendons de la nouvelle municipalité qu’elle se refuse à toute nouvelle prorogation des conventions de cession de terrains communaux en faveur du promoteur Pronier.
3/Nous pensons que ce qui subsiste du Cours Jonville mérite une étude approfondie, une consultation des habitants. Le but est de revenir à l’esprit primaire de cette place : promenade, événementiel, lieu de rencontre, lieu de rendez-vous, lieu d’accueil, etc.., un urbanisme qui finaliserait l’amphithéâtre que forment actuellement les immeubles existants et serait cohérent avec les bâtiments de la Banque de France.
 - Val és Fleurs
Nous rappelons que ces terrains communaux résultent d’une donation des filles de Louis Dior qui projetait d’embellir cet espace gagné sur les marécages. Seul espace vert du centre-ville, ce lieu mérite une traitement et un aménagement respectueux du souhait des granvillais et des vus des Dior.
 -Le port
Nous demandons que l’avant-port du port de Granville reste un port d’échouage, patrimoine historique de la ville, et que la cale de radoub soit restaurée et reprenne son rôle d’outil portuaire.
 -Eglise Saint-Paul
Nous demandons que ce bâtiment fasse partie du patrimoine inventorié et remarquable de Granville dans ses documents d’urbanisme(PLU) et qu’il soit enfin mis hors d’eau avant qu’une nouvelle destination lui redonne vie. Dans le cadre de la commission extra-municipale Mme Beaudry est restée d’une très grande discrétion ….quant à M. Julienne il était évident qu’il suivait la municipalité actuelle.
 -La Horie
La Horie est la dernière propriété d’un armateur et amiral granvillais. Elle a tété conçue comme les malouinières, le bâtiment principal date sans doute de la fin du XVIIIe ou début XIXe. Le parc est protégé au titre d’EBC(espace boisé classé)
Nous demandons que tout projet envisagé soit respectueux du lieu et que l’esprit de celui-ci ne soit pas encore une fois bafoué pour un xième projet de banalisation si cher à nos élus actuels. Nous souhaitons que ce bien appartenant à une association religieuse, ne devienne pas le Bon Sauveur de Caen (démolition d’un cloître en bois XIXe et de nombreux bâtiments de la congrégation pour une densification urbaine. De l’ensemble de l’hôpital ne restent que la chapelle et un grand bâtiment transformé en appartements).
  A l’inverse de ce qui a été fait par les dernières municipalités et conformément à nos objets, nous demandons que les réglementations existantes soient respectées et appliquées et que le PLU actuel soit largement modifié en faveur de la qualité de vie des granvillais et non d’intérêts privés.    
Label Ville d’Art et d’Histoire
Comme vous avez pu le lire dans la presse, Caen est la seule ville en Basse Normandie à avoir obtenu auprès du Ministère de la Culture le label Ville d’Art et d’Histoire. Granville qui briguait ce label depuis le début de la municipalité actuelle n’a pas réussi à l’obtenir avant la fin de son mandat.
Pourtant Monsieur Bailbé n’a eu de cesse de la dire à la presse et à ses services : « J’ai l’écoute du Drac » ( Directeur Régional des Affaires Culturelles) . Mais celui-ci est parti pour d’autres horizons et le dossier présenté est tout à fait insuffisant.
Enfin, tout n’est pas perdu, ils ont reçu un label de consolation, celui de l’ « Agenda 21 local » par le Ministère de l’écologie et du développement durable. Mais où sont l’art et l’histoire ?  Ils se retrouvent entre la mise en place d’une pratique alternative au désherbage, dans le changement de nom du musée du Vieux Granville et le vote pour l’égalité des hommes et des femmes dans la vie locale. C’est de la culture façon Caruhel.
Dernière nouvelle : Au Conseil Municipal du 21 février, la municipalité a sorti une « dernière cartouche » : le «  Label Exposition d’intérêt national pour une exposition itinérante », Terre-Neuve-Terre-Neuvas qui se tiendra après St Brieuc et St Malo, du 29 juin au 9 novembre 2014 au Musée « d’Art et d’Histoires » de Granville.
Ce label est une petite récompense attribuée à la ville de Granville pour ses  efforts remarqués pour l’obtention du label « Ville d’Art et d’Histoires »

jeudi 27 février 2014

Granville. Elections municipales. Questionnaire envoyé aux différentes listes


Association Granville et Pays de Granville Environnement

Anny Charon, présidente
4, rue Malpagne
50400 Granville
tél : 02 33 50 86 14
Questionnaire destiné aux différentes listes engagées  dans les élections municipales de Granville
Merci de nous répondre assez rapidement, si vous le souhaitez.  Les réponses seront communiquées à nos adhérents et diffusées dans la presse locale vers le 10 mars
·        Projet PRONIER :
Si vous êtes élus, vous engagez-vous à revenir sur ce projet qui devient caduc, au regard de la convention, suite au désengagement de la Caisse d’Epargne ?
·      Val es Fleurs :
Cet espace vert, de détente et de convivialité, a été en partie transformé en parking géant. Envisagez- vous la remise en cause de la desserte routière prévue à remplacement de la voie ferrée ?
·        Plan de circulation :
Envisagez-vous la remise en cause du nouveau plan de circulation qui ne donne pas une image très flatteuse de l’accès au centre de Granville ?
·        Eco quartier de la Clémentière :
Ce projet est pour nous une aberration écologique : destruction de terres agricoles, expropriation de paysan, déplacements routiers supplémentaires. D’autre part, il ne correspond pas à un accroissement démographique, comme le confirment les derniers recensements de population.
Qu’en pensez-vous ? Le remettrez vous en cause ?
·        Projet portuaire :
Quelle est votre position par rapport au projet portuaire du Conseil Général datant de  2006 ? Envisagez-vous un autre projet et si oui lequel ?
·        Stationnement à la gare :
Le manque de places est récurrent. Quelles solutions envisagez-vous pour augmenter le nombre d’emplacements disponibles ?
·        Transport urbain :
Envisagez-vous la mise en place rapide d’un service de transport urbain par minibus adapté ?