vendredi 4 décembre 2015

Quel climat après la COP 21 ? Communiqué de presse de Manche Nature

La COP 21 s'achève, la lutte contre le réchauffement climatique ne fait que commencer.
Dès 1972, les scientifiques nous avaient prévenus que si nous ne changions pas de mode de développement, nous courrions à la catastrophe, et c’est ce qui arrive aujourd’hui.

Aussi, beaucoup de nos concitoyens sont, comme nous, révoltés par l’inertie de la plupart des gouvernements qui, depuis plus de 40 ans, n’ont pratiquement rien fait pour que cessent toutes ces pollutions qui continuent de détruire la nature. Une nature qui bientôt, ne pourra plus assurer la survie de centaines de millions d’humains. Déjà, chaque année, des millions de migrants doivent fuir un environnement qui leur est devenu  hostile. Et demain, qu'adviendra t-il de nos petits-enfants ?

Le climat est en état d'urgence, bien au delà de celui dans lequel nous vivons actuellement face aux récents événements. L'Etat nous empêche de nous exprimer librement lors de rassemblements, et nous ne pouvons crier notre indignation, notre colère et nos espoirs pour qu'enfin des décisions politiques amènent à de réels changements de société.
Les membres de notre association ont, en conséquence,  décidé de contourner cette interdiction en utilisant un moyen d’expression vestimentaire, comme le faisaient les révolutionnaires de 1789 : nous demandons à tous de se vêtir d'une écharpe blanche quand ils sortiront de chez eux, et ce pendant la durée de la réunion de la COP 21 de Paris. 

Porter une écharpe blanche aura alors une signification précise :

Dire notre indignation face à l’inertie passée des Etats face aux problèmes de pollution.
Demander que tous les états prennent très rapidement des mesures nécessaires à une réduction drastique de toutes les  pollutions.
Demander que l’on tende vers une société sobre et solidaire où les inégalités seront considérablement réduites.
Exigez la mise en oeuvre immédiate des réformes nécessaires pour y parvenir.

Ce sont là les initiatives à prendre si nous voulons sortir de ce mauvais pas avec le moins de dommages possible !

Pourquoi une écharpe blanche ?
Le blanc symbolise la pureté (de nos intentions),  la sagesse et la paix.
Une écharpe blanche, découpée dans un vieux drap ou autre linge, est un moyen simple d'afficher nos revendications. C'est le symbole que nous portions l'année dernière lors de la marche pour le climat à Granville et qui pourra être utilisé en d'autres circonstances.

Contacts presse : Yves GRALL : 02 33 50 60 54
                     Christian ALLAIN : 06 18 83 03 43

mardi 4 août 2015

Granville, ensemble immobilier de la Clémentière, la préfète déclare d’utilité publique un grand projet inutile contre l’avis du commissaire enquêteur..

C’est ce qu’on appelle un passage en force. Un 49/3 en quelque sorte
A quoi cela sert-il d’avoir une enquête publique à laquelle tous les citoyens peuvent s’exprimer si le préfet ne tient pas compte des conclusions du commissaire enquêteur ( nommé par le tribunal administratif) qui avait refusé de classer cette opération comme étant d’utilité publique?
M. Néron ( CE) avait pourtant avancé des arguments forts pour justifier sa décision.
Parmi lesquels : « Les personnes qui exploitent des terres agricoles dans l’emprise désignée souhaitent conserver leurs parcelles » ou bien « cet aménagement se compose de deux parties loties qui enchâssent une zone humide de 3,5ha » ou encore « les atteintes à la propriété privée et celles liées à la préservation de l’environnement semblent excessives par rapport à l’intérêt présenté par l’opération ». Etc ( voir le lien ci-dessous)
Conséquence: des petits paysans non consentants vont être contraints de fermer boutique afin de laisser la place à Pozzo Immobilier, Nexity et cie.
Ici et ailleurs, on est dans la politique de l’offre si chère aux libéraux et si dommageable à l’environnement, à la préservation des espèces et aux bonnes terres cultivables.
On va massacrer 35 hectares sans même savoir si un premier client se manifestera pour acheter un pavillon.
Personne n’est dupe des faux logements sociaux qui ne servent qu’à habiller le programme en œuvre charitable.
Est-il possible de réagir et comment ?
A Notre Dame des Landes, grand projet inutile s’il en est, les associations ne lâchent pas le morceau si facilement.

Seulement ici, dans cette belle région du pays granvillais, les contre pouvoirs s’éteignent les uns après les autres, d’où l’arrogance des représentants du gouvernement, préfecture en tête, qui se sont placés au service exclusif de la finance contre l’intérêt général.
Inquiétant. Vit-on encore en démocratie ? La question est posée.
A chacun d’y répondre. « Celui qui lutte peut perdre, mais celui qui ne lutte pas a déjà perdu »
JMS

L'arrêté de la préfecture daté du 17 juillet 2015:

Un projet complètement à l'écart de la ville
Commentaire: Tout à fait d'accord.  Encore une fois c'est la soumission de la préfète au pouvoir du fric et des bétonneurs, au mépris des avis des personnes et associations qui ont déposé sur le registre d'enquête et du rapport du commissaire enquêteur.
Une question me vient: Prends -t- elle l'avis de ses services avant de signer d'un trait de crayon la disparition de 35 ha de terres agricoles dont la plus grande partie est en prairies.
C'est plus bucolique de voir des vaches normandes paître dans les prés aux abords de Granville, que de laisser ériger ce projet inique.
Citoyens soyez nombreux très nombreux à manifester votre désaccord !!!
Joël BELLENFANT
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Commentaire de GP:
On est donc dans le coup de force permanent. Il est vrai que la façon dont on a imposé aux Français le traité de Lisbonne qu'ils avaient refusé par référendum a fait des émules

jeudi 2 juillet 2015

ZAC du Taillais : Annulation de la Déclaration d’Utilité Publique (D.U.P.).

A la demande d’un propriétaire exproprié, la Cour administrative d’appel de Nantes, par jugement en date du 29 mai 2015, a annulé la déclaration d’utilité publique, ainsi que les arrêtés de cessibilité des terrains de la ZAC du Taillais, infirmant en cela le jugement du Tribunal administratif de Caen, du 21 novembre 2013, qui avait rejeté les recours des opposants au projet.
Pour justifier sa décision, le juge a considéré que parmi les documents annexés à la demande de D.U.P, ne figurait pas le coût de la construction du centre de secours, connu de l’expropriant et estimé, en 2009, à 4,6 millions d’euros.
Cette omission a eu pour effet de nuire à l’information complète de la population et de vicier la régularité de la procédure.
Rappelons que c’est la deuxième fois que la D.U.P. de cette ZAC est annulée. La précédente annulation date d’un jugement du Tribunal administratif de Caen du 21 octobre 2011, pour procédure non conforme.
On peut donc s’interroger sur l’amateurisme avec lequel ce projet est mené depuis le début en 2008, et sur l’obstination de l’ancienne CCPG, confiante en son prétendu bon droit, à vouloir passer en force au lieu de privilégier le dialogue avec les propriétaires.

Enfin, la CCPG a peut-être présumé de son pouvoir en autorisant la construction du centre de secours et du restaurant Buffalo, sur des terrains dont les propriétaires n’ont pas touché le moindre centime, avant que les derniers recours soient levés.

http://legifrance.gouv.fr/affichJuriAdmin.do;jsessionid=0DA1F4B4AEE1A365001DA464CFBBCC57.tpdila07v_2?oldAction=rechJuriAdmin&idTexte=CETATEXT000030664795&fastReqId=342912127&fastPos=104