L’enquête
publique sur le très mal nommé écoquartier de la Clémentière se terminera le 12
décembre. Pour ceux qui ne sont pas d’accord avec la disparition des terres
agricoles et l’étalement urbain, synonymes de catastrophes pour les générations
futures, il est encore temps de dire non. Certes, il est souvent difficile
d’inverser le cours de choses lors d’une enquête publique - les arguments
sonnants et trébuchants ont souvent le dernier mot – cependant le commissaire
enquêteur peut tenir compte d’un rapport de force et conclure par un avis
défavorable.
Il n’est pas
obligatoire pour s’exprimer d’avoir le commissaire en face de soi, un cahier
est mis à la disposition du public au RdC de la mairie de Granville pendant les
heures d’ouverture de ce service. 2 ou 3 lignes ou même une simple phrase
peuvent suffire pour donner un avis.
Il n’est pas
obligatoire non plus d’habiter Granville. Les organisations syndicales
agricoles ou autres, les associations, les partis politiques, les simples
citoyens du pays granvillais ont le droit de se sentir concernés.
Les
affairistes Nexity, Pozzo et cie, heureux bénéficiaires d’un contrat signé il y a quelque
temps avec la mairie, peuvent être contrés et contraints de ramasser leurs
billes parce que ce projet immobilier de luxe n’a rien à voir avec l’intérêt
général.
Bien sûr, il y a
d’autres préoccupations importantes en ce moment dans le pays, notamment le
risque non négligeable de voir l’hôpital public de Granville fermer ses portes.
Pourquoi ne pas
saisir l’occasion d’affirmer que l’argent public serait bien mieux utilisé à sauver l’hôpital,,,,, même si ce ne sont pas les mêmes caisses? Il faut le savoir
mais l’aménagement d’une ZAC est financée par les contribuables et ça coûte
cher.
Alors tous à vos
plumes et merci de faire circuler l’info afin de ne pas permettre la destruction irréversible de la belle campagne granvillaise.