Ceux
qui ont connu le pays de Granville, il n’y a pas si longtemps, dans les années
1960, 1970 et même 80, se souviennent d’une très belle région à l’intérieur des
terres.
C’est
déjà du passé. Le décor a changé. Les panneaux publicitaires, les solderies,
les boutiques de mal bouffe, le bruit permanent de la circulation automobile ont remplacé les petits villages aux maisons de
vieilles pierres, les champs de pommiers et le chant des oiseaux.
Allez
vous promener sur Saint Pair, Yquelon, Haute Lande , Longueville, vous
constaterez les dégâts.
Maintenant,
le centre de Granville est vide de ses petits commerces mais les zones
commerciales font le plein.
Le phénomène de développement des surfaces urbanisées en périphérie des
villes touche à peu près toutes les agglomérations, Granville y compris.
Cependant,
dans beaucoup de
secteurs, des élus responsables réfléchissent aux moyens à entreprendre
pour freiner l’étalement urbain et agissent en conséquence.
Dans ce pays granvillais de droite à fond, on ne se pose pas tant de
questions.
Peu importe que des économies basées uniquement sur l’immobilier se
soient effondrées en Espagne et aux USA.
Peu importe les générations qui vont suivre alors qu’on sait que les
terres agricoles feront cruellement défaut pour nourrir toute la population
mondiale dans quelques années.
Peu importe les oppositions des organisation syndicales agricoles qui
en ont mare de voir leur outil de travail disparaître sous les bulldozers.
Ici, les promoteurs claquent dans leurs doigts et les élus exécutent.
Dernier exemple en date : le vote sur le très mal nommé
écoquartier de la Clémentière.
Vendredi dernier au conseil municipal de
Granville, les élus ont approuvé, à une large majorité, un projet
pavillonnaire de 250 logements, soit 35 hectares de bonne terres sacrifiées à
l’appétit de Nexity, holding national de l’immobilier qui ne vient surtout pas chez nous pour
faire du logement social.Article du Tourne Veste de Granville
http://tourneveste.blogspot.fr/
A Granville, les promoteurs sont les rois |
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