jeudi 6 octobre 2011

Granville. Notre vision du cours Jonville ( cliquer sur la photo)













Priorité aux espaces boisés, au tram-train et aux vélos.
Le Boscq est à nouveau à l'air libre.
C'est un travail d'Alice Brauns, architecte paysagiste.

jeudi 22 septembre 2011

Granville. Démantèlement de la voie ferrée du Val-es-Fleurs. Neuf associations s'opposent.


Neuf associations ont signé la lettre ci-dessous adressée à monsieur le Président du Conseil régional pour demander un rendez-vous.

Objectif: Préserver la voie ferrée , empêcher la réalisation d'une pénétrante routière et améliorer ce site unique, seul espace boisé du centre de Granviille.

Leur action a été suivie d'une conférence de presse, jeudi 22 septembre.

Au moment de la prise de vue pour la photo des journalistes, les représentants des associations signataires ont entonné le tube des années 60 de Richard Anthony:

"Et j'entends siffler le train"

Association pour la Promotion des Ports de Granville, 17 rue Saint Louis – 50400 Granville

Consommation Logement et Cadre de Vie, 14 l’Erable – 50400 Granville

Donville Protection Environnement et Patrimoine, 93 rue Aristide Briand – 50350 Donville

Granville et Pays de Granville Environnement, 4 rue Malpagne – 50400 Granville

Manche-Nature, 195 route de Coutances – 50350 Donville

Vie et Mémoires du Vieux Granville, 17 rue Saint Louis – 50400 Granville

La Ville à Vélo, 43 rue Victor Hugo – 50400 Granville

La Veille Yquelonnaise, 28 allée des ormes - 50400 Yquelon

Association de Défense de l’Environnement de la Gare, 46 rue du Rocher – 50400 Granville

à Monsieur Laurent Beauvais, président de la région Basse-Normandie

Objet : Granville. Démantèlement de voies ferrées

Monsieur le Président,

La municipalité granvillaise a la volonté d’obtenir du Réseau Ferré de France l’autorisation de déposer les rails reliant la gare SNCF aux ports de Granville en passant par le Val-es-Fleurs et le cours Jonville, ( la portion de la rue du pont Jacques ayant déjà été acquise par la municipalité),

ceci afin de créer une desserte routière vers les ports à partir du moulin de Choiseul.

Neuf associations du pays granvillais, unies pour la défense de l’environnement, du cadre de vie et du patrimoine sont en total désaccord avec ce projet. En voici les principales raisons :

La voie ferrée remise en état pourrait être utilisée par un véhicule ferroviaire léger, non soumis aux contraintes d’exploitation SNCF mais à la réglementation des transports urbains, donc avec un coût d’exploitation limité. Cette solution permettrait de contribuer à désengorger le centre ville et à le rendre plus humain et attractif, au lieu de lui rajouter du trafic routier polluant comme le prévoit le projet municipal.

Il nous semblerait plus opportun de penser la ville à l'échéance de 10-20 ans en privilégiant les transports en commun.

Il ne faut pas non plus condamner définitivement la possibilité de l’usage du train pour desservir les ports ( commerce et autres), ou pour relier le site Soferti au centre ville.

En effet, ce site hautement pollué nous semble adapté à la réalisation d’aires de stationnement pour voitures.

Avec son jardin animalier et ses arbres, le Val es Fleurs est le seul grand espace vert de la ville fréquenté par de nombreuses familles qui viennent chercher ici tranquillité et détente. La nouvelle route dénaturerait l’ensemble du parc.

En tant que défenseurs du développement durable, nous pensons que cette initiative de la municipalité n’est pas compatible avec les engagements pris lors de la campagne électorale des municipales et avec l’élaboration de l’Agenda 21 (approuvé par une charte en conseil municipal, juin 2009), sur lequel travaillent la plupart de nos associations.

Le Réseau Ferré de France ne peut satisfaire la demande du maire de Granville sans votre accord.

En conséquence, les associations signataires désireraient vous rencontrer rapidement afin d’exposer avec précision les raisons de leur opposition.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos respectueuses salutations.

Granville, le 20 septembre 2011.

Copies à :

Monsieur le président de la Communauté de Communes du Pays Granvillais

Monsieur le maire de Granville

Monsieur le président du Réseau Ferré de France

Monsieur le préfet de la Manche

jeudi 8 septembre 2011

Granville. Dimanche 18 septembre. Conférence de Jean Levesque sur Terre-Neuve.




Vie et Mémoire du Vieux Granville
présente dans le cadre des journées du patrimoine

"Il était une fois les Terre-Neuvas de Granville"

une conférence de Jean Levesque " dit Petit-Jean"
Granville
Dimanche 18 septembre 2011
Salle de Hérel à 15 heures

lundi 1 août 2011

La Clémentière. A propos d'un pseudo écoquartier



L’étalement urbain

D'après l'IFEN, 60 000 hectares de terres naturelles ou agricoles disparaissent chaque année en France sous l'effet de l'urbanisation16. Les surfaces artificielles (routes, bâtiments, parkings, etc.) augmentent trois fois plus vite que la population (en France, la population a augmenté de 8 % de 1982 à 1999, les surfaces artificielles de 42 %17). Dans certaines régions, les surfaces artificielles ont même doublé durant la même période (cas du Pas-de-Calais18).

En artificialisant de plus en plus de sols (routes, habitations individuelles plus vastes...), ce sont sans cesse plus d'espaces agricoles, forestiers, pastoraux ou des espaces naturels qui disparaissent, et avec eux leur faune et leur flore. En jargon biologiste, le biotope disparaissant, la biocénose associée disparait, et en conséquence, l'écosystème n'existe plus.

Outre la faune et la flore, les sols artificialisés nuisent à l'infiltration des eaux de pluie et favorisent le ruissellement, facteur d'érosion sur les terres — cultivées ou non — mitoyennes. L'étalement urbain peut ainsi entraîner la raréfaction — voire la disparition — de certaines espèces animales (comme la tortue d'Hermann ou certaines grenouilles) ou végétales. Le morcellement de l'habitat naturel, qui peut constituer une barrière aux flux de gènes entre les différentes populations d'une même espèce, peut ainsi être à l'origine d'une réduction de la diversité génétique.

Enfin, le coût énergétique de ce type de développement est élevé, du fait de l'accroissement des déplacements qu'il induit et de la plus grande difficulté à chauffer et isoler thermiquement les constructions de faible densité qui accompagnent l'étalement urbain.

Quelques questions à se poser :

  • Chaque village peut-il exiger d'être désenclavé par une nouvelle construction de voirie ?
  • Chaque Français peut-il construire son pavillon sur 500 ou 1 000 mètres carrés de terrain ?
  • Chaque commune peut-elle repousser ses paysans et les remplacer par des zones industrielles ou artisanales, des supermarchés et des ferrailleurs ?
  • Chaque société commerciale désireuse d'implanter un magasin ou un restaurant peut-elle se voir accorder un hectare de terre arable pour construire un parking et un cube de 10 m de haut, surplombé d'une enseigne de 20 m ?
  • Chaque société commerciale peut-elle être autorisée à construire au moins cher, en créant des mètres carrés horizontalement plutôt qu'en étages ou en sous-sol, ce qui consommerait moins d'espace ?
  • ( article de Wikipédia)




Une lettre ouverte destinée à monsieur le Maire de Granville qui date d'avril 2009 mais elle est toujours d'actualité.




Association pour la Promotion des Ports de Granville

Consommation Logement Cadre de Vie

Donville Protection Environnement et Patrimoine

Granville et Pays de Granville Environnement

Manche Nature

Vie et Mémoire du Vieux Granville

Granville Environnement

Lettre ouverte à Monsieur le Maire de Granville

Objet : Projet de démantèlement des voies ferrées à Granville

Monsieur le Maire,

Vous avez laissé entendre dans la presse locale ( la Manche Libre du 04 avril 2009) que vous étiez en relation avec le Réseau Ferré de France ( RFF) afin d’obtenir l’autorisation de déposer les rails reliant la gare SNCF aux ports de Granville en passant par le Val es Fleurs et le cours Jonville.

Votre objectif est de créer une nouvelle voie pénétrante permettant aux automobilistes de rejoindre le centre de Granville à partir du moulin de Choisel.

Pendant la campagne électorale des municipales et depuis votre élection, vous vous êtes fait le défenseur intransigeant du développement durable et nous pensons que cette initiative n’est pas compatible avec cet engagement pour trois raisons essentielles :

1) La voiture en ville est source de nuisances ( bruit, pollution). Cette nouvelle route aurait pour conséquence d’encombrer le centre de Granville déjà saturé en saison touristique. Nous avons beaucoup plus besoin de nouveaux quartiers piétonniers que de circulation automobile renforcée.

2) Avec son jardin animalier et ses arbres, le Val es Fleurs est le seul grand espace vert de la ville fréquenté par de nombreuses familles qui viennent chercher ici tranquillité et détente. La nouvelle route dénaturerait l’ensemble du parc.

3) La dépose des rails condamnerait définitivement la possibilité d’utiliser la voie ferrée pour des circulations douces ( vélo, piétons) et des transports en commun par tram reliant par exemple des parkings extérieurs ( Soferti) au centre de Granville sans compter l’usage toujours possible du train pour desservir le port de commerce.

Monsieur le Maire, les associations signataires de cet appel sollicitent l’abandon définitif de votre projet en contradiction totale avec la défense de l’environnement et du développement durable.

Granville, le 27 avril 2009

jeudi 7 juillet 2011

Donville-les-Bains. Projet de transfert du groupe scolaire



Certificat d'absence d'amiante du bureau Véritas.
( cliquer pour lire)








Lettre ouverte signée par trois associations pour réclamer une enquête publique.








Donville Protection Environnement Patrimoine

Granville et Pays de Granville Environnement

La Veille Yquelonnaise

à

Monsieur le maire de Donville

Monsieur le préfet de la Manche

Monsieur le président du tribunal administratif de Caen

Lettre ouverte

Objet : Transfert du groupe scolaire de Donville-les-Bains

Demande d’enquête publique

Lors du conseil municipal de la commune de Donville-les-Bains en date du 29 juin 2009, le transfert du groupe scolaire, autrement dit le choix d’une construction nouvelle a été approuvé à l’unanimité moins 5 abstentions.

Les conseillers se sont prononcés sur la base d’une étude financière produite par la préfecture de la Manche, fin 2008.

Nos associations se sont procurées au début 2011 le document en question auprès du pôle de construction publique.

Le responsable du service a estimé à 6 396 000 € la réhabilitation des écoles Levaufre.

Ce montant est surprenant à plus d’un titre :

Comme le démontre le résultat du bureau Véritas, à la date du 3 décembre1996 les locaux du groupe scolaire ne contenaient pas d’amiante.
Or, l’étude de faisabilité chiffre le désamiantage à 53 000€.

(Un nouveau dossier émanant du bureau VERITAS et daté de 2006 signale sans les analyser des carrelages de sol et des « colles noires » qui ne présentent de risque qu’en cas de travaux de transformations ou de démolition .Ce document est consultable à la mairie.)

Chaque école ( maternelle et élémentaire) possède un accès de plein pied par escalier ou plan incliné, or des ascenseurs avec cage sont facturés 100 000 €.

Il y a mieux :

La somme de 3 900 000 € est avancée pour la réhabilitations de la cuisine, du réfectoire ( 2 593 000 €) et des écoles( 1 300 000€ ).

Pourquoi pas! mais pourquoi pas 5 000 000 €ou 10 000 000 € ? En l’absence de devis détaillé, chiffré poste par poste, nous considérons que cette étude est totalement fantaisiste.

Donville est une petite commune de 3400 habitants. Le groupe scolaire comprend actuellement 10 classes avec une possible fermeture d’une classe à la rentrée prochaine, ce qui ne manque pas d'inquiéter. Cette menace devrait faire réfléchir au niveau des prévisions budgétaires et des projections des effectifs scolaires, sur le moyen comme sur le long terme, n'importe quel élu responsable.
Au lieu de cela, l’étude de faisabilité servant de prétexte, la municipalité se lance dans l’investissement d’un nouveau site à l’écart du centre-ville regroupant bibliothèque, centre de loisirs et écoles, pour un montant variant entre 5 350 000 de 7 300 000 € selon les projets, selon les humeurs.
Sans subventions, la facture serait à peu près de 2000 euros par habitant. Soit pour un foyer de trois personnes: 6 000 €. Une véritable folie mégalomane.
Tout le monde sait qu'on peut rénover sérieusement l'école actuelle parfaitement entretenue jusqu’à présent, bien placée au cœur du bourg, avec une somme beaucoup plus modeste.
Quel est la véritable raison de ce projet démentiel? Est-ce une opération immobilière ?

Les malheurs des contribuables donvillais ne s’arrêtent pas là puisqu’ils devront régler aussi la facture des cabinets d’architecture : 54 000 € pour les trois projets non retenus en juin 2011 plus la même somme pour une nouvelle soumission de trois autres études, qui seront examinées fin septembre 2011.

En tenant compte de la légèreté de l’étude préfectorale, de la proximité du nouveau groupe scolaire avec les terrains pollués de l’ancien site Soferti et avec la station d’épuration des eux usées de la Communauté de Communes du Pays Granvillais, nous estimons qu’une enquête publique, outil de régulation de la démocratie, est absolument indispensable afin de permettre aux Donvilllais de donner leur avis.

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Bréhal: 17ème pavillon bleu pour la plage Saint-Martin



A Bréhal, la plage Saint Martin est nettoyée par moyen hippomobile.
A Donville et Granville, on ferait bien d'en prendre de la graine.
Voir les plages sud de Granville, notamment celle d'Hacqueville et la manière dont est gérée la surabondance des algues à Donville.



( cliquer pour lire l'article de Ouest-France du 07 juillet 2011)

Décomposition des algues: attention danger.


Il n'y a pas que la Bretagne!!

Article de Ouest-France, du 07 juillet 2011.
( cliquer pour lire)

samedi 2 juillet 2011

Communique de presse de Manche Nature sur la sécheresse


Déjà en 2010 la sècheresse printanière avait suscité des inquiétudes pour l’alimentation
de Granville mais cette année la situation est encore plus préoccupante :
ainsi on peut lire dans le compte-rendu de la réunion de l’observatoire sécheresse du30 mai « Granville ne sera pas en mesure de respecter la règlementation de la Loi sur l’eau pour les prélèvements sur le Thar, crainte d’une élévation forte de la température conduisant à une
eutrophisation du cours d’eau .»

D’autre part les pompages dans les nappes en bordure des côtes risquent de poser des problèmes et « un suivi des nappes situées en bord de mer sera organisé à partir d’un réseau d’une dizaine de forages représentatifs
localisés dans le secteur à risque d’invasion d’eau de mer. »

Il faut absolument que les responsables décident d’une politique de l’eau à long terme et prennent d’urgence qui s’imposent suite aux prévisions de l’impact du réchauffement climatique sur la météo de notre département.

Pour notre association il faut impérativement prendre les mesures que nous réclamons depuis longtemps :

1 que l’on restaure le bocage sinistré, notre précieux bocage avec ses fossés ses haies et ses talus qui permettent de lutter avec une grande efficacité contre la sècheresse.

2 que l’on durcisse le Loi sur l’Eau et que l’on interdise tout remblaiement des zones humides.

2 que l’on cesse d’agrandir les élevages dans une région où l’on n’achète
plus une terre pour la cultiver mais pour pouvoir y épandre du lisier!

3 Que l’on n’exploite plus sans contrôle les nappes côtières

4 Que l’on arrête de construire toujours plus de résidences secondaires qui exigent une alimentation en eau au moment où elle pose de sérieux problèmes.

5 que l'on cesse d'artificialiser les sols.
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vendredi 1 juillet 2011

La belle plage de Donville les Bains. Courrier des lecteurs.


Je suis Donvillais par intermittence mais natif de cette belle région et ce WE , j'ai eu la désagréable surprise de voir cet amas d'algues sur la plage de Donville .
Comme beaucoup de Donvillais, j'aime me rendre à Granville par la plage (d'autant plus que le chemin des douaniers est interdit au niveau du cimetière).
Actuellement : ce n'est plus possible avec cet amas en décomposition ( odeur pestilentielle) et une hauteur pouvant atteindre un mètre.

Est-ce du au mouvement de la mer ou est ce un stockage suite à un nettoyage de la plage devant la digue?

j'espère que notre municipalité , très ouverte au tourisme et à la balnéo saura trouver les moyens pour remédier à ce problème avec la même vivacité que pour le toilettage des arbres.

AV

Commentaire de DPEP ( Donville Protection Environnement Patrimoine)
Cet estivant originaire de Donville a de bonnes raisons d'être mécontent de la présence accumulée de ces algues vertes lesquelles dégagent une odeur pestilentielle par décomposition en tas, offrant une image quelque peu repoussante de notre belle plage de Donville! A dénoncer encore une fois pour trouver une solution.au problème de la présence de ces algues toxiques par stagnation, dégageant du SH2 et exigeant leur évacuation pour destruction, à défaut de ne pouvoir agir sur leur raison d'être!!
MP

Donville. Pollution du site Soferti. Les associations interpellent la DRIRE et les élus.


Donville- les-Bains le 14 juin 2011

Lettre adressée par les associations d’environnement du pays Granvillais :

D.P.E.P.(Donville protection de l’environnement et du patrimoine)

93 route de Coutances 50350 Donville- les-Bains

Granville Environnement

Association des riverains de la gare de Granville

Association la Veillée Yquelonnaise.

Monsieur le Directeur de la D.R.I.R.E. et Messieurs les maires de Donville et Granville

Le site Soferti et sa pollution résiduelle ,après confinement sur place des sols superficiels, demeurent une préoccupation importante pour tous, Responsables locaux ,associations ,et population du secteur.

Historiquement, nos associations ont noté la publication de 2006 relatant les mesures conservatrices tendant à isoler le lit du Boscq des zones du site pollué qu’il traverse ,ce qui est un exercice aléatoire pour les spécialistes dont les géologues.

En 2007(6/02/2007), est parue l’étude du cabinet BURGEAP (analyse des risques résiduels) qui prend en compte les résultats après confinement sur place des sols superficiels du site et l’ensemble des terrains restants. Ce travail particulièrement remarquable a été fort peu diffusé.

De nombreux projets ont été évoqués ensuite pour la dépollution et la reconversion de ce site analogue à celui de Toulouse . Pour le moment ,aucun n’est parvenu au stade de mise en oeuvre .

Le démantèlement des locaux existants avec désamiantage a été annoncé en public le 15/10/2008 ainsi que les possibilités de dépollution du site , de même qu’une étude globale était entreprise accompagnée d’un projet d’appel d’offres relatives à un examen de <> du site sous l’égide des Etablissements fonciers de Normandie et des mairies concernées.

Ce projet mis en œuvre depuis son initiation officielle (Appel d’offres publié ) en 2009 suit encore son cours actuellement en 2011 Il a fait l’objet de nombreuses questions de la part des associations sans autre réponse que le calendrier des actions en cours ,sans aucune indication de fond capable d’évoquer les méthodes utilisées ou les résultats attendus comme cela était demandé.

En aucun cas , l’étude Burgéap, très complète n’a été mentionnée à titre de référence pour les projets en cours ce qui parait surprenant pour un document de base commandé par la préfecture et diffusé sous son contrôle à titre onéreux.

IL RESTE, APRES LA REPONSE DU MAIRE DE DON VILLE LA PLUS RECENTE, UNE LISTE DE QUESTIONS ESSENTIELLES DE NATURE A PESER SUR LES RESULTATS ATTENDUS ET QUI DEMEURENT N2CESSAIRES A L’INFORMATION

DU PUBLIC ET A LA POURSUITE DU PROJET.

Ces questions pour lesquelles nos associations souhaitent une réponse enfin précise sont regroupées dans la page suivante.

Nos associations souhaitent vivement des réponses à ce courrier et tiendront leurs adhérents ainsi que le public au courant des résultats obtenus..

Recevez ,Messieurs avec nos remerciements anticipés pour votre bienveillante attentionl’assurance de nos sentiments très respectueux, :

QUESTIONS POSEES PAR LES ASSOCIATIONS D’ENVIRONNEMENT SUR L’EVOLUTION ET LE DEVENIR DU SITE DE SOFERTI

QUESTION 1

Les conclusions du rapport BURGEAP (2007) apparaissent comme claires et fort complètes sur les possibilités du site après confinement des terres polluées retirées en surface.

Pourquoi ce rapport n’a il pas été cité en référence pour entreprendre les travaux en cours depuis 2009 sur le même sujet ?.

QUESTION 2

Quel est le but assigné aux nouvelles études demandées après l’appel d’offres de 2009. ?

2A/ Vérifier les données de Burgeap et revoir les conclusions de ce rapport et leur interprétation

2B/ Proposer une méthode de dépollution innovante non encore envisagée et moins contraignante par rapport à la réglementation actuelle.

2C/ En cas d’utilisation du site pour un projet immobilier ; permettre l’application des nouvelles règles relatives aux actes de vente et de locations qui doivent désormais indiquer toutes les conditions et informations sur les traitements de sols des lieux ayant hébergé des productions industrielles . (Article L .514-20du code de l’environnement )

QUESTION 3

Les montants des coûts des nouvelles études en cours ou projetées, sont elles toujours imputables aux propriétaire actuel du site ou bien supportées par les communes concernées ?

mercredi 8 juin 2011

Environnement: Importante session du Conseil Général de la Manche, le 7 juin 2011.



On y a débattu pour la énième fois depuis 1995 de la 2x2 voies entre Granville et Avranches et également du projet d'extension portuaire de Granville.

A noter que dans leurs arguments favorables à la 2x2 voies, les partisans du nouveau tracé ( le président de la chambre de commerce de Granville, l’union des commerçants granvillais, le député maire d’Avranches et le maire de Donville), souhaitent placer Granville à 20 minutes de l'autoroute. Ceux qui effectuent ce parcours régulièrement vous le dirons : actuellement, du rond-point du Calvaire de Granville à l'autre grand rond point à l'entrée d'Avranches, c'est toujours à peu près 20 minutes qu'il faut pour faire le trajet, en respectant les limitations de vitesse, hors conditions exceptionnelles bien sûr.

Donc, on construirait une soi disant nouvelle route rapide d'un coût de 150 millions d'euros, destructrice d'environnement et de biodiversité pour un gain de temps absolument nul.

Visiblement le CG50 pour faire plaisir à certains de ses partisans, n'enterre pas complètement la possibilité d’une 2x2 voies mais la renvoie aux calendes grecques. On s'oriente vers l'amélioration de l'existant et sa sécurisation. Un peu de bon sens enfin.

Le projet portuaire tel qu’il a été défini lors du débat public de novembre 2006 est mort et enterré. Il n'y a plus que le maire de Granville pour le défendre encore.

Faire croire qu’on se préoccupe de la biodiversité tout en agissant pour sa destruction est un peu une spécialité maison.

Ainsi, le projet portuaire placé au cœur de deux ZNIEFF, d’une ZICO, d’un site Natura 2000 et d’un site « Ramsar », ne posait pas trop de problèmes à nos champions du développement durable. Le tribunal administratif en a décidé autrement le 19 novembre 2009 et a demandé au maire de Granville de revoir sa copie du PLU puisque l’étude environnementale en était complètement absente.

A noter que le tribunal administratif a sanctionné aussi l’incohérence entre le PLU et le PADD. D’un côté, le PADD soulignait la nécessité de préserver le site remarquable de Chausey et de l’autre le PLU prévoyait 700 anneaux supplémentaires dans le nouveau port de plaisance ce qui entraînait obligatoirement une surfréquentation de l’archipel.

Le conseil général est donc contraint de modifier en profondeur son projet d'extension en tenant compte de ce qui est imposé en matière de sécurité environnementale. Les associations de défense de l’environnement ou autres qui ont déposé des recours justifiés devant le Tribunal Administratif voient ainsi leurs actions confortées.

Avec un peu de discernement, nos élus du département et de la municipalité de Granville auraient pu épargner aux contribuables des études de toutes sortes, des débats publics inutiles, des concours d'architecture ou des recours devant le tribunal administratif. La facture sera très salée et nul ne sait pour l'instant à combien se chiffre ce gaspillage d'argent public. jms

mardi 31 mai 2011

Pour le maintien de l'accés des vélos au Mont Saint Michel



Le bureau du Syndicat mixte Baie du Mont-Saint-Michel a officiellement décidé d’interdire l’accès des vélos à la future passerelle du Mont-Saint-Michel, ce qui va à l’encontre de l’évolution des mentalités et de la législation. Une telle décision est également en total décalage avec la volonté de promouvoir un éco-tourisme dans les régions de Basse-Normandie et de Bretagne.

Elle revient aussi littéralement à faire abstraction du fait que ce site figure depuis 1998 dans le schéma directeur des itinéraires cyclables prioritaires et à indifférencier les cyclistes des automobilistes.

Surtout, cette décision, annualisant l’interdiction des différents usagers du vélo au Mont-Saint-Michel est totalement arbitraire, ne prenant pas en compte les études de fréquentation qui précise que les problèmes éventuels de cohabitation des piétons et des cyclistes ne seraient vrais que quelques jours par an, en particulier lors du week-end du 15 août.

Cette convergence cycliste est une manière, parmi d’autres (notamment les rencontres avec les élus régionaux et locaux, organisation de la Convergence vélo au Mont-Saint-Michel) de faire connaître au Syndicat mixte le refus des usagers du vélo de voir appliqué un arrêté annuel interdisant l’accès vélo au Mont-Saint-Michel.

Vélocité et les autres organisations s'opposent donc au projet d'interdiction des vélos sur la passerelle et demandent qu'au contraire la Baie du Mont-Saint-Michel bénéficie d'un réseau exemplaire d'aménagements cyclables, continus et sécurisés.
Venez nous rejoindre au départ des villes indiquées ci-dessus ou au plus tard à partir de 11h15, dimanche 05 juin 2011 à Pontorson, cours de la Victoire.
Pique-nique à BEAUVOIR. On trouvera sur place des produits "bio" pour
se restaurer

(Pour lire les itinéraires, les villes de départ, les passages, il faut cliquer sur la photo du haut)

mercredi 18 mai 2011

Occupation du domaine public. Lettre ouverte à monsieur le maire de Granville.




























Association Granville et Pays de Granville Environnement

Rue Malpagne

50400 Granville

Anny Charon, présidente


Les Riverains du Boscq

11, rue du Boscq

50400 Granville

Jean-Marc Faucon, président


Vie et Mémoire du Vieux Granville

17, rue Saint Louis

Catherine Devos, présidente


A Monsieur le Maire de Granville

(lettre ouverte)


Objet : Occupation du domaine public


Monsieur le Maire,

Nous nous étonnons qu’un bureau de vente et un panneau publicitaire soient apparus sur le parking du cours Jonville à Granville pour une opération immobilière privée située à Donville-les-Bains.

En principe, ce type d’occupation du domaine communal est soumis à la délivrance d'une autorisation par l'autorité gestionnaire (art L 2122-1 du CG3P) et doit donner lieu au paiement d'une redevance (art L 2125-1 du CG3P), redevance devant résulter d'une décision du conseil municipal (CE, 30 juin 1939, Commune de Granville). Or, aucun document d’autorisation n’est affiché ni en Mairie, ni par le promoteur sur son local et aucune décision du conseil municipal de Granville ne porte sur une telle occupation.

D’autre part, le cours Jonville est inclus dans un périmètre de protection de monuments classés, la transformation d'un tel espace public au centre de la Ville en un domaine publicitaire pour la vente de programmes immobiliers privés situés hors de la commune n’est pas à notre avis du meilleur effet pour une ville qui revendique le label « ville d’art et d’histoire ». Qu’en pense Monsieur l'architecte des bâtiments de France? En a-t-il été au moins informé?

Dans ces conditions, nous vous prions M. Le Maire de bien vouloir faire usage de vos pouvoirs pour faire cesser cette occupation du domaine communal.


Respectueuses salutations

Copies à M. Le Préfet de la Manche ,

à M. L'Architecte des bâtiments de France

à M. Le Préfet de Région